mini leçon
Quelques explications illustrées seraient peut-être bienvenues.
Le verre utilisé est importé de Venise, plus précisément de Murano, où sont installés les fameux ateliers de verriers. Il s'agit de verre sodocalcique, et non de borosilicate (pyrex). Etant moins sensible aux chocs thermiques, le borosilicate est plus facile à travailler. Mais il n'a pas l'éclat des couleurs ni la limpidité du verre vénitien. C'est donc le délicat verre de Murano que j'utilise. Il se présente sous la forme de baguettes de 2m de longueur, de 4 à 8 mm de diamètre environ, dans différentes couleurs, qui peuvent être opaques, transparentes, ou encore opalescentes, etc.
Le verre est fondu à 550° environ gràce à un chalumeau dont la flamme est alimentée en gaz propane et en oxygène. Le verre est peu à peu enroulé sur un mandrin d'acier enrobé de séparateur à base de kaolin, et formé en utilisant la température de fusion, la propension du verre à se mettre en boule et la gravité. On peut aussi souffler le verre en utilisant un mandrin-tube, percé d'un petit trou comme une flûte
La perle terminée est installée dans une four à 480° qui se refroidit lentement par paliers, afin de stabiliser les tensions thermiques dues aux différences de couleur et d'épaisseur. La perle acquiert ainsi sa solidité finale. Essayez de casser au marteau une perle bien ronde et bien faite, vous aurez une idée de sa résistance.
Je travaille chez moi, dans un petit atelier convivial, où le matériel est simple et bien organisé, et les couleurs de verre nombreuses. De plus, on a vue sur le jardin avec passage de chats (Misti et Dolorès). J'habite la région parisienne (Bondy), mais je réside aussi en Savoie, sur les rives du lac Léman (à Meillerie, près d'Evian) et, si le coeur vous en dit, j'organise des stages.
Voilà, tout est dit. Aux photos de parler..
baguettes opaques |
baguettes transparentes |
Dolorès |
l'atelier avec le chalumeau |
la confection d'une perle: mandrin à gauche, baguette de verre à droite |